spacer Energie Un édifice bioclimatique en forme d'oeuf d'autruche (avec des yeux de mouche !)

	EnergieUn édifice bioclimatique en forme d'oeuf d'autruche (avec des yeux de mouche !) http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/61869.htm L'architecte Giuseppe Magistretti (du studio milanais "Archingegno") a présenté un projet d'édifice innovant du point de vue énergétique. Son nom "l'oeuf d'autruche aux yeux de mouche" est dû à sa forme et à l'allure de ses nombreuses fenêtres, dessinées spécialement pour stocker la chaleur et tirer profit de la lumière. Le projet cherche à adapter certaines structures et phénomènes naturels dans le monde de l'architecture. Ainsi, la structure ovoïde est selon Magistretti la plus interessante pour retenir la dispersion thermique (grâce à son rapport optimal volume/surface externe). L'édifice présente ainsi les caractéristiques essentielles pour conserver la chaleur en hiver et la fraicheur en été. Il offre en outre une très faible exposition aux vents. Les questions de filtration des rayons solaires et d'intensité lumineuse seront résolues grâce a un maillage hexagonal de fenêtres vitrées. Leur positionnement et leur matériau permettent de sélectionner, dans les diverses saisons et les diverses heures de la journée, les rayons solaires souhaités. Et le dispositif permettra d'emmagasiner de l'énergie solaire le jour pour le relâcher la nuit (avec un déphasage de 6 à 8 heures). A ces aménagements, il faut aussi ajouter une installation qui permettra de récupérer l'énergie géothermique et qui permettra au bâtiment de présenter un solde énergétique (énergie consommée - énergie produite) très faible, seulement 30kWh par métre carré et par an. Aux personnes qui penseraient que la construction d'un tel édifice est coûteuse, Mt Magistretti oppose que "l'investissement est seulement de 20% plus important, en comparaison avec une architecture traditionnelle de la même superficie. Ca n'est pas une différence négligeable, mais elle est amortissable en 5 ans, notamment grâce aux économies d'énergie." Le projet n'a pas encore été réalisé. Selon Magistretti, "En Italie, ce genre de choses avance trop lentement. Nous sommes en train de chercher comment sauver la planète mais il faudrait d'abord réflechir à sortir de la logique de spéculation territoriale, pour entrer dans une optique nouvelle d'aménagement du territoire urbain. Ce travail en est la synthèse."