samedi 23 juillet 2011

L’accès aux soins urgents se dégrade au Québec

L’accès aux soins urgents se dégrade au Québec

L’accès aux soins urgents se dégrade au Canada
Malgré l’augmentation du nombre de médecins au Canada, les patients qui se présentent aux urgences du pays doivent attendre plus longtemps avant d’obtenir une consultation médicale.
Selon les résultats du dernier Sondage National des Médecins (1) publié lundi, seuls 47 % des patients ayant eu besoin de soins urgents ont pu voir un médecin en moins de 24 heures. Ce nombre représente 61 % des patients qui nécessitaient l’intervention d’un omnipraticien et 32 % des patients qui devaient voir un autre spécialiste.
Les chiffres des deux groupes sont inférieurs à ceux de 2007, qui s’élevaient respectivement à 65 % et 37 %.
Le Québec à la traîne
Une consultation pour un cas urgent est obtenue en moins de 24 heures dans seulement 39% des cas au Québec.
En ce qui concerne les soins non urgents, les patients doivent attendre en moyenne 3 semaines pour rencontrer un omnipraticien et 12 semaines pour voir un spécialiste.
Au Québec seulement 11% des personnes qui veulent voir un médecin pour des soins non urgents y arrivent en l’espace d’une semaine.
« Les exigences de plus en plus lourdes imposées au temps des médecins créent des problèmes d’accès sur lesquels il faut se pencher », estime le Dr Robert Boulay, président du Collège des médecins du Canada. « Les médecins d’un bout à l’autre du Canada sont confrontés aux besoins en soins de santé des baby-boomers vieillissants », ajoute-t-il.
1: SNM ce sondage a été mené auprès de 18 000 médecins.
L’étude se consacre a l’accès aux soins. Je peux vous dire qu’avec une consultation médicale qui dure souvent moins de 5 min a Montreal, les prescriptions et soins n’ont pas beaucoup de chance d’être excellent. Mais cela ce n’est pas le collège des médecins du Canada qui va le dire de ses membres. 
Médiocre soins de sante, mauvaise hygiène de vie avec 50% d’obèses et les gens retournent ce qui engorge les soins d’urgences et les médecins de famille.
Que vaut le choix démocratique quand l’actuel 1er ministre, Charest, depuis 8 ans au pouvoir et qui avait fait de la sante sa propriété n’a pas amélioré la situation et qu’en plus elle se dégrade !


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