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Publié le 12 février 2011 à 07h11 | Mis à jour à 12h04
Erik Guay champion du monde!
Erik Guay a toujours connu du succès à Garmisch-Partenkirchen, y décrochant quatre podiums en Coupe du monde.
PHOTO: AFP
Malgré les maux de dos et les blessures à ses coéquipiers, Erik Guay avait une idée fixe cet hiver : gagner une médaille aux Championnats du monde. Il a remporté la plus belle, l'or de la descente, samedi matin à Garmisch-Partenkirchen.
«C'est vraiment incroyable pour moi», a déclaré le nouveau champion du monde
à Cyberpresse trois heures après sa consécration en Allemagne.
«J'en rêve depuis ma jeunesse. Premièrement, d'un globe de cristal. Deuxièmement,
d'une médaille aux championnats du monde. Troisièmement, d'une médaille aux Jeux olympiques.
Ça s'en va dans la bonne direction...»
à Cyberpresse trois heures après sa consécration en Allemagne.
«J'en rêve depuis ma jeunesse. Premièrement, d'un globe de cristal. Deuxièmement,
d'une médaille aux championnats du monde. Troisièmement, d'une médaille aux Jeux olympiques.
Ça s'en va dans la bonne direction...»
Au bout du fil, la voix était posée. Guay avait le triomphe modeste,
même s'il saisissait bien la portée de son exploit.
«Les choses se passent tellement rapidement.
Je n'ai pas eu cinq minutes pour m'asseoir et y penser comme du monde.»
même s'il saisissait bien la portée de son exploit.
«Les choses se passent tellement rapidement.
Je n'ai pas eu cinq minutes pour m'asseoir et y penser comme du monde.»
Limité à une troisième place en décembre à Val Gardena, Guay
n'a pas connu la saison espérée après sa conquête-surprise du globe du cristal du super-G,
en mars dernier, à Garmisch-Partenkirchen.
n'a pas connu la saison espérée après sa conquête-surprise du globe du cristal du super-G,
en mars dernier, à Garmisch-Partenkirchen.
Des douleurs dorsales l'ont considérablement ralenti depuis Noël, lui faisant rater
l'importante descente de Wengen en janvier. Encore la semaine dernière,
son dos a coincé au lendemain du super-G d'Hinterstoder.
l'importante descente de Wengen en janvier. Encore la semaine dernière,
son dos a coincé au lendemain du super-G d'Hinterstoder.
À son grand mérite, Guay n'a pas paniqué et gardé en tête la tâche à accomplir,
même après sa sortie de parcours lors du super-G mercredi dernier.
même après sa sortie de parcours lors du super-G mercredi dernier.
«C'est vrai que ça a été très dur pour moi cette année avec mon dos
et les résultats qui n'étaient pas tout à fait là, a dit l'athlète de 29 ans.
Depuis le début de la saison, je me suis dit que c'est juste les championnats du monde
qui comptent. Si tu as une bonne course aux Mondiaux, le reste ne compte pas,
le monde ne s'en rappelle plus. Je savais que je skiais assez bien dernièrement.
Même si j'avais encore mal au dos la semaine passée à Hinterstoder,
ça allait de mieux en mieux à tous les jours. Mon ski aussi allait de mieux en mieux.»
et les résultats qui n'étaient pas tout à fait là, a dit l'athlète de 29 ans.
Depuis le début de la saison, je me suis dit que c'est juste les championnats du monde
qui comptent. Si tu as une bonne course aux Mondiaux, le reste ne compte pas,
le monde ne s'en rappelle plus. Je savais que je skiais assez bien dernièrement.
Même si j'avais encore mal au dos la semaine passée à Hinterstoder,
ça allait de mieux en mieux à tous les jours. Mon ski aussi allait de mieux en mieux.»
On l'a compris quand Guay a pris la tête de la descente à Garmisch-Partenkirchen.
S'élançant avec le dossard 10, il a dévalé la Kandahar 2 avec un mélange parfait d'agressivité
et de souplesse, croisant le fil d'arrivée en 1:58.41.
Il délogeait de la tête l'Italien Christof Innerhofer,
champion mondial du super-G, par l'impressionnante marge de 76 centièmes de seconde.
S'élançant avec le dossard 10, il a dévalé la Kandahar 2 avec un mélange parfait d'agressivité
et de souplesse, croisant le fil d'arrivée en 1:58.41.
Il délogeait de la tête l'Italien Christof Innerhofer,
champion mondial du super-G, par l'impressionnante marge de 76 centièmes de seconde.
Le Québécois savait qu'il tenait là une excellente descente,
de quoi lui faire faire penser au podium.
«Mais il y avait quand même des grands skieurs qui s'en venaient,
a raconté Guay. Mais le gars dont j'avais vraiment peur,
c'était (Didier) Cuche. Je savais qu'il allait être vraiment fort aujourd'hui.»
de quoi lui faire faire penser au podium.
«Mais il y avait quand même des grands skieurs qui s'en venaient,
a raconté Guay. Mais le gars dont j'avais vraiment peur,
c'était (Didier) Cuche. Je savais qu'il allait être vraiment fort aujourd'hui.»
Meilleur descendeur cette saison, le Suisse Cuche, dossard 18,
a réalisé une excellente descente, devançant Guay sur deux des trois chronos intermédiaires.
«Il m'a donné plein d'émotions», a dit Guay, qui implorait le ciel dans le stand du meneur.
a réalisé une excellente descente, devançant Guay sur deux des trois chronos intermédiaires.
«Il m'a donné plein d'émotions», a dit Guay, qui implorait le ciel dans le stand du meneur.
Finalement, Cuche, un finisseur redoutable, a échoué par 32 centièmes,
«un grand moment» pour Erik Guay : «Je savais alors que j'avais des chances de peut-être gagner».
«un grand moment» pour Erik Guay : «Je savais alors que j'avais des chances de peut-être gagner».
Les Autrichiens Romed Bauman et Klaus Kröll ainsi que l'Américain Bode Miller
n'ont en effet pas été en mesure de faire bouger le trio de tête.
n'ont en effet pas été en mesure de faire bouger le trio de tête.
Guay a donc succédé à son compatriote John Kucera, médaillé d'or
de la descente aux Mondiaux de Val-d'Isère, en 2009. Cuche a dû se contenter de l'argent...
comme à Val-d'Isère deux ans plus tôt. Innerhofer a complété le podium.
de la descente aux Mondiaux de Val-d'Isère, en 2009. Cuche a dû se contenter de l'argent...
comme à Val-d'Isère deux ans plus tôt. Innerhofer a complété le podium.
«Avant le départ, je pensais qu'il serait difficile d'aller chercher Guay,
voire même une médaille, a déclaré Cuche aux collègues suisses.
C'est pourquoi je suis vraiment satisfait de mon classement.
Plutôt que de dire que j'ai manqué la victoire, je dirais que je suis allé chercher une deuxième place.»
voire même une médaille, a déclaré Cuche aux collègues suisses.
C'est pourquoi je suis vraiment satisfait de mon classement.
Plutôt que de dire que j'ai manqué la victoire, je dirais que je suis allé chercher une deuxième place.»
Guay a reconnu qu'il avait bénéficié d'un excellent numéro de dossard.
Le temps chaud a graduellement ramolli la piste.
«J'ai été un peu chanceux avec mon numéro de départ et les conditions de neige.
On dirait que les astres se sont bien alignés.»
Le temps chaud a graduellement ramolli la piste.
«J'ai été un peu chanceux avec mon numéro de départ et les conditions de neige.
On dirait que les astres se sont bien alignés.»
Il n'avait pas connu pareille chance dans le passé. Il y a un an,
il finissait deux fois cinquième aux Jeux olympiques de Vancouver.
Quatre ans plus tôt, à Turin, il s'était classé quatrième du super-G.
Il a aussi frôlé le podium à quelques reprises aux Mondiaux :
quatrième et sixième à Äre en 2007, deux fois sixième à St. Moritz en 2003.
il finissait deux fois cinquième aux Jeux olympiques de Vancouver.
Quatre ans plus tôt, à Turin, il s'était classé quatrième du super-G.
Il a aussi frôlé le podium à quelques reprises aux Mondiaux :
quatrième et sixième à Äre en 2007, deux fois sixième à St. Moritz en 2003.
Guay lisait dans les journaux européens qu'il n'était pas un coureur de
«grand événement»... «J'ai comme prouvé le contraire, a-t-il souligné.
J'ai toujours dit que le ski, c'est comme ça. Des fois, tu es du bon côté des centièmes.
Des fois, tu es malchanceux. Ça a bien marché aujourd'hui. Ça a été une grande journée.»
«grand événement»... «J'ai comme prouvé le contraire, a-t-il souligné.
J'ai toujours dit que le ski, c'est comme ça. Des fois, tu es du bon côté des centièmes.
Des fois, tu es malchanceux. Ça a bien marché aujourd'hui. Ça a été une grande journée.»
Garmisch-Partenkirchen lui avait déjà souri. Guay y a obtenu quatre des 14 podiums
en Coupe du monde, dont sa première victoire en 2007. En mars dernier,
il avait aussi enlevé le globe de cristal du super-G in extremis en l'emportant
dans la station allemande. «Je ne sais pas pourquoi je me sens plus à l'aise ici.
J'aime la piste, je ne me sens pas intimidé.»
en Coupe du monde, dont sa première victoire en 2007. En mars dernier,
il avait aussi enlevé le globe de cristal du super-G in extremis en l'emportant
dans la station allemande. «Je ne sais pas pourquoi je me sens plus à l'aise ici.
J'aime la piste, je ne me sens pas intimidé.»
Le nouveau champion a dédié sa médaille d'or à ses nombreux coéquipiers blessés,
de Manuel Osborne-Paradis à François Bourque, de Robbie Dixon à John Kucera.
de Manuel Osborne-Paradis à François Bourque, de Robbie Dixon à John Kucera.
Guay est le deuxième Québécois à devenir champion du monde de ski alpin.
Mélanie Turgeon avait réalisé l'exploit en descente à St. Moritz en 2003.
Mélanie Turgeon avait réalisé l'exploit en descente à St. Moritz en 2003.
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